Lettres de prisons

La Ligue gramscienne met à votre disposition les ouvrages suivants:

Antonio Gramsci, Lettres de prison (1926-1934) Traduit de l’Italien par Hélène Albani, Christian Depuyper et Georges Saro. Paris: Éditions Gallimard, 1971, 622 pages. Collection Témoins.

Tome 1 Tome 2 Tome 3

Antonio Gramsci, Lettres de la prison (1928-1937). Traduction française par Jean Noaro, 1953. Texte téléchargeable

A un certain point de leur vie historique, les groupes sociaux se détachent de leurs partis traditionnels, c'est-à-dire que les partis traditionnels, dans la forme d'organisation qu'ils présentent, avec les hommes bien déterminés qui les constituent, les représentent, et les dirigent, ne sont plus reconnus comme expression propre de leur classe ou fraction de classe. Quand ces crises se manifestent, la situation immédiate devient délicate et dangereuse, parce que le champ est ouvert aux solutions de force, à l'activité des puissances obscures, représentées par les hommes providentiels.

Loin de tout fétichisme et de tout culte de la personnalité, notre démarche a pour objectif de faire appel aux éléments qui dans la pensée de Gramsci peuvent éclairer l'analyse qu'il convient de porter sur la société d'aujourd'hui et son évolution.

Débarassés des instrumentalisations nombreuses qui ont été faîtes de l'oeuvre de Gramsci, par les staliniens et réformistes de tous poils, nous entendons ici constituer un outil de foisonnement intellectuel autour:
- des écrits de ce philosophe - militant
- des études et commentaires de ces écrits
- des contributions qui puisent dans cet apport pour "penser le monde " d'aujourd'hui.

Telles sont les raisons d'exister de la ligue gramscienne.

Nous gardons à l'esprit que lors d'un procès, un procureur général conclura son réquisitoire contre Gramsci en ces termes : « Nous devons empêcher ce cerveau de fonctionner pendant vingt ans ! »...

Pour la Ligue Gramscienne Internationaliste, Augustin Balby